En renforçant la gaine de myéline de souris atteintes de sclérose en plaque des chercheurs français ont réussi à bloquer la progression de la maladie et ont même observé une « récupération fonctionnelle » !!

Cette gaine – qu’on peut comparer à la gaine qui entoure les fils électriques – isole les fibres nerveuses et augmente la rapidité de communication entre les neurones.

En nutrition la consommation d’acides gras oméga 3 pourrait renforcer la gaine de myéline : poisson gras type sardine, maquereaux, hareng à consommer régulièrement (deux fois par semaine). On peut aussi prendre un supplément en oméga 3, en vérifiant la qualité du produit (une huile de poisson stable enrichie en vitamine E).

 

« Une équipe française a mis au point une approche très originale pour lutter contre la sclérose en plaques, Des chercheurs normands ont mis au point un anticorps capable de bloquer l’évolution de cette pathologie dégénérative . Cette nouvelle piste est un espoir important pour les patients car les traitements actuels réduisent les poussées et améliorent la qualité de vie, mais ne luttent pas contre la progression de la maladie.

Les équipes se sont intéressées à la myéline. Dans notre cerveau, cette gaine entoure et protège les neurones et permet d’isoler le courant électrique. Problème, dans la sclérose en plaques, le système immunitaire se retourne contre l’organisme en détruisant cette plaque protectrice.

Par quel mécanisme cette gaine est-elle détruite ? Pour mieux comprendre ce phénomène, les chercheurs ont observé le cerveau de souris malades qu’ils ont ensuite découpé en fines tranches. Au microscope, ils ont étudié le comportement des cellules immunitaires à l’intérieur des vaisseaux sanguins et les ont comparées au cerveau d’une souris saine.

D’après les observations réalisées, dans la sclérose en plaques, les globules blancs parviennent à traverser les vaisseaux sanguins pour s’attaquer à la myéline. Une barrière pourtant infranchissable en temps normal. Tout l’enjeu pour les chercheurs a été de trouver un moyen de verrouiller ce passage. Les équipes ont mis au point un anticorps qu’elles ont injecté à des souris malades. Puis elles ont observé et mesuré leur récupération fonctionnelle.

Pour la première fois, un traitement est capable de bloquer la progression de la maladie chez l’animal. Cette découverte est très encourageante et originale car les traitements actuels visent surtout à agir sur le système immunitaire des malades en supprimant ou en atténuant ses réactions. Cette thérapie très prometteuse doit maintenant faire ses preuves sur l’homme. Un essai clinique est en projet mais il reste encore à trouver les financements. »

La vidéo se trouve ici.

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